Golden Sun

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Golden Sun, développé par Camelot Software Planning et édité par Nintendo, est sorti sur Game Boy Advance le 1er août 2001 au Japon et le 22 février 2002 en Europe. 

Golden Sun est le premier jeu d’une série à laquelle il donne son nom et qui se poursuit dès l’année suivante avec la sortie de Golden Sun : L’Age Perdu puis, en 2010, sur Nintendo DS, avec Golden Sun : Obscure Aurore

J’estime sa durée de vie à une vingtaine d’heures. Pour ma part, je lui en ai consacrée un nombre incalculable, entre 2002 et aujourd’hui.

Golden Sun – Ecran titre

Où comment arrive l’aventure

Notre histoire commence dans le petit village de Val. C’est dans ce hameau, accroché aux pentes abruptes du Mont Alpha et coupé du reste du monde, que vivent les derniers mystiques d’Angara. Ils sont les gardiens du temple de Sol, un sanctuaire ancien et mystérieux creusé dans les flancs de la montagne.

Au cœur du temple de Sol, dans une chambre secrète oubliée de tous, reposent depuis des temps immémoriaux les quatre Etoiles Elémentaires de la Terre, du Feu, de l’Eau et de l’Air ; quatre pierres d’une puissance incommensurable, source de l’Alchimie, une science interdite capable même de tromper la mort !

Une nuit, à la faveur de l’obscurité, deux inconnus étrangement renseignés s’introduisent dans le sanctuaire de Sol et tentent de s’emparer des Etoiles Elémentaires. En vain. Incapables de résoudre les énigmes du temple et d’éviter les pièges qui protègent les pierres, ils sont contraints de fuir alors qu’éclate au sommet du Mont Alpha une terrible tempête d’origine surnaturelle.

Les habitants de Val, surpris par les éléments déchaînés, tentent désespérément d’atteindre le bas de la vallée pour échapper aux chutes de pierres que provoque la tempête. Vlad et Garet, dans leur fuite éperdue, croisent le chemin des deux voleurs, Salamandar et Phonexia. Ce sont des guerriers et de puissants mystiques. Les deux adolescents, aisément battus, sont laissés pour mort au bord du chemin. Ils survivront. Tous les habitants de Val n’auront pas cette chance. Vlad perdra son père, Lina ses parents et son frère Pavel qui disparaîtront, emportés par une avalanche de pierres.

Pavel finira emporté par les flots.
Un combat perdu d’avance.

Trois années s’écoulent. Vlad, Garet et Lina ont été initiés aux bases de la psynergie par les mystiques de Val et suivent désormais les enseignements de Thélos, un érudit de Tolbi. Le vieil homme, avide de connaissances, entraine les adolescents dans le sanctuaire de Sol pour tenter d’en percer les mystères.

Le temple de Sol.

Ensemble, guidés par le savoir de Thélos et grâce à leurs pouvoirs naissants, ils s’enfoncent dans les galeries du temple jusqu’à dévoiler le passage vers la chambre des Etoiles Elémentaires.

Alors qu’ils se perdent dans la contemplation des pierres élémentaires que nul n’a plus admiré depuis des siècles, Salamandar et Phoenixia font irruption dans la pièce. Réduisant facilement Vlad et Garet à l’impuissance, ils s’emparent des Etoiles Elémentaires avant de prendre la fuite, emmenant avec eux Thélos et Lina.

Les Etoiles Elémentaires dérobées, le pouvoir de l’Alchimie se répand sur Weyard, menaçant de rompre de fragile équilibre de ce monde tandis que, dans l’ombre, un personnage énigmatique œuvre déjà pour s’arroger le pouvoir sans limite de cette science oubliée.

Vlad et Garet, déterminés à sauver Lina et Thélos et à recouvrer les Etoiles Elémentaires, quittent Val pour se lancer à la poursuite des voleurs… C’est le début d’un voyage périlleux qui les conduira aux confins du monde.

Au cœur du Mont Alpha.

Le décor et son envers

Le scénario de Golden Sun, dont je ne t’ai dévoilé que les prémices, nous entraîne dans une quête que ne renierait pas les classiques de la fantasy épique. Le vol des Etoiles Elémentaires fait planer sur le monde la menace de l’Alchimie, une science trop dangereuse pour être laissée entre toutes mains et les projets des voleurs sont, à ce stade, trop mystérieux pour qu’on puisse leur faire confiance.

Vlad, héros muet, et son ami Garet, bientôt rejoints par le frêle Ivan et la charmante Sofia, se lancent donc à la poursuite de Salamandar et Phoenixia dont l’objectif semble être les antiques phares de Mercure, Vénus, Jupiter et Mars.

Quatre éléments, quatre phares, quatre Etoiles Elémentaires, des antagonistes puissants et mystérieux… il n’en fallait pas plus pour embraser mon imagination.

Sur la forme, et parce que tu t’attends sûrement à ce que je fasse un peu de taxonomie, disons que Golden Sun est un J-RPG plutôt traditionnel. Il alterne entre des phases d’exploration en temps réel, sur une mappemonde ou dans des lieux plus précis : villages, grottes, donjons en tout genre… et des phases de combat au tour par tour.

Les sortilèges, dits « psynergie », s’utilisent au combat de façon très habituelle (si j’ose dire !), pour infliger des dommages, soigner ou altérer un état… mais également en dehors. Ils servent alors à résoudre les nombreuses énigmes qui parsèment le jeu, qu’il faille déplacer des objets à distance, dévoiler l’invisible ou figer le temps, par exemple.

Le spectacle de la psynergie.

Au fil de l’aventure, notre petit groupe se lie avec des Djinns, de petites créatures élémentaires qui se cachent aux quatre coins du continent. Ces Djinns, associés à un personnage, accroissent ses forces et lui confèrent de nouvelles psynergies. Un personnage peut ensuite se « lier » à un Djinn qui lui est associé. Il perd alors les avantages de cette association mais devient capable d’invoquer la puissance des éléments sous diverses formes. Plus le nombre Djinns liés est grand, plus la forme invoquée sera puissante. Il faut donc jongler entre les augmentations statistiques et la possibilité de puiser dans la force des Djinns pour réaliser des invocations…

Apocalypse. Un souvenir inoubliable !

Bien sûr, tout n’est pas parfait. Le jeu est trop bavard, les personnages un peu naïfs… Les énigmes se résolvent avec trop de facilité, les combats aussi…

Mais tout cela s’oublie, ou se pardonne, car Golden Sun a des qualités à faire valoir. Ses graphismes d’abord. Le jeu est tout simplement superbe. Je ne peux le dire autrement. Les combats, notamment, profitent d’une véritable débauche d’effets visuels et les invocations, en particulier, sont certainement ce qui s’est fait de plus impressionnant sur ce support. Quand j’y repense… Juste waouh !

Aux portes de Tolbi.

Et la musique… Je ne suis pas musicien, ni même spécialement mélomane, mais il faut en dire un mot. Elle le mérite. Composée par Motoi SAKURABA, un grand nom du milieu auquel on doit notamment les musique de Valkyrie Profile et Dark Souls, elle est tout simplement grandiose.

Le mot de la fin

Il faut conclure maintenant… Golden Sun est un de ces jeux qui font partie de mon enfance. Il aura donc toujours une place particulière dans ma mémoire. Difficile d’oublier Vlad et Garet, Ivan et Sofia, Salamandar et Phoenixia, Pavel et Lina… l’énigmatique Alex et l’Inexorable, bien sûr… et quelques autres. Le temple de Sol, les épreuves du Colisée ou l’ascension du Phare de Vénus… Que d’aventures !

Mais même en réfrénant cet élan de nostalgie je pense que le jeu est objectivement très bon. Les longueurs sont acceptables lors d’une première partie et le manichéisme du scénario sera joliment corrigé dans le second volet, Golden Sun : L’Age Perdu. On n’en demandait pas plus.

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